François Simon et Laurent de Swarte, cofondateurs d’Agami Family Office, ont été interrogés pour l’édition de mars 2018 du magazine « Investissement Conseils » dans le cadre du dossier « Les différentes facettes du Private Equity ». (Anne Simonet)
L’intégralité de l’article est consultable dans le n°809 du magazine.
Morceaux choisis :
Les faibles taux de rentabilité des différentes classes d’actifs favorisent l’essor du private equity sous réserve que l’équipe de gestion soit bonne et que l’investisseur soit patient.
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Les jeunes générations issues des nouvelles technologies ont tendance à privilégier les investissements en direct dans les PME alors que les fonds de private equity le sont par des investisseurs souhaitant diversifier leur patrimoine, adoptant une approche plus passive.
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Plus encore, les cofondateurs d’Agami Family Office soulignent que la durée de détention est aléatoire. Elle n’est pas à la main de l’investisseur et dépend de la croissance de la société et de l’écosystème potentiel de rachat. Il y a de plus en plus de fonds secondaires, à savoir que les sociétés de gestion rachètent des queues de portefeuille ce qui permet aux sociétés de gestion sortantes de rembourser les derniers clients. Cela assure une liquidité du marché.
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Les sociétés de gestion TEPA avaient des contingences d’investissement dans les PME assez fortes, ne les amenant pas toujours à sélectionner des entreprises matures ou pérennes. Par ailleurs, nous ne sommes pas loin d’être dans une bulle du financement des PME, particulièrement dans les petites sociétés du secteur des nouvelles technologies. Il suffit de voir le nombre d’augmentation de capital qui sont totalement décorrélées du chiffre d’affaires des sociétés. L’équation est difficilement tenable à terme.
Voir le site Investissement Conseils.