Décideurs Magazine. L’absence d’une définition légale du family office fait aujourd’hui débat. L’usage du terme est parfois galvaudé, un certain nombre de structures s’arrogeant ce titre sans pour autant en offrir tous les services. Et si une intervention du législateur est régulièrement évoquée, il n’est toutefois par certain que celle-ci soit réellement nécessaire, ni même souhaitable.
Le family office regroupe sous ce terme des notions différentes et parfois opposées. La plus importante distinction concerne les mono-family offices et les multi-family offices. Les premiers n’étant dédiés qu’à une seule famille tandis que les seconds accompagnent plusieurs d’entre elles. Un autre opposition s’opère, cette fois entre les acteurs indépendants, dont l’activité est entièrement consacrée à cet effet, et ceux dont l’offre family office s’inscrit dans une stratégie beaucoup plus globale (banques privées, banques d’affaires, sociétés de gestion). (…)
Apporter une définition de l’activité de family office conduit inévitablement à s’interroger sur la nature des services apportés par ces structures et sur la valeur ajoutée délivrée aux clients. Un cabinet d’avocats offrant un service de conseil juridique et fiscal peut-il prétendre au titre de family office ? Laurent de Swarte, fondateur d’Agami Family Office préfère prendre du recul sur la question et rappeler qu’un family office doit « être le chef d’orchestre du patrimoine à côté des clients ». (…).
Laurent de Swarte propose ainsi aux personnes qu’il accompagne des « services de gouvernance familiale, d’ingénierie patrimoniale, de reporting consolidé de leurs avoirs, de suivi des investissements financiers et immobiliers mais également des services de secrétariat privé ». (…)
Article Décideurs « Existe-t-il une définition légale du family office ? »