EcoReseau Business | Le family office et le chef d’orchestre

EcoReseau Business : « Le family office, des entreprises familiales gérées par un chef d’orchestre ». Dans le cadre d’un article très général sur le family office, EcoReseau Business cite Laurent de Swarte dans son n°58 d’octobre (en kiosque) :

La profession n’est née en France que dans les années 1970. Le « bureau » réunit des compétences, depuis la gestion d’actifs à la fiscalité, en passant par le juridique et la médiation familiale. « Comme les chefs d’orchestre, nous nous entourons des meilleurs solistes ‒ fiscalistes, notaires, avocats, conseillers financiers ‒ pour jouer le meilleur morceau. (…)

Un point de vue que partage Laurent De Swarte, cofondateur d’Agami, l’un des principaux family offices indépendants : « Notre objectif n’est pas d’investir les capitaux de nos clients puis de percevoir des commissions, mais de leur offrir une vision indépendante et à 360 degrés de leur patrimoine afin de le faire fructifier. » (…)

Le family office suppose donc la préservation de la cohérence familiale dans une vision à long terme, transgénérationnelle. Il requiert des compétences larges, multidisciplinaires, développées en interne ou en externe, en fonction de la taille du patrimoine et de son degré de diversification ou de complexité. (…)

Les mono-family offices font de plus en plus appel à des « ultraspécialistes », qu’il s’agisse d’investissement financier, immobilier, etc., afin d’accompagner les équipes internes dans la recherche de solutions au-delà des frontières et de disposer d’un flux de dossiers d’investissement suffisamment étoffé pour répondre à leurs besoins grandissants tant en termes de quantité, que de qualité.

Si vous ne rentrez, pas encore, dans cette caste, il faudra vous rabattre sur le multi-family office, ce qui n’a rien d’infâmant ! Oui, mais alors viser un groupe indépendant ou non ? Le choix vous appartient. Les structures indépendantes érigent leur liberté en principal atout, arguant que contrairement au family office bancaire, elles ne seront jamais tentées par l’idée de placer certains produits maisons à leurs clients ou de « faire du copinage » en conseillant d’investir auprès de certaines banques dans l’attente d’un renvoi d’ascenseur.

Article signé Pierre-Jean Lepagnot.

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