Les Echos | Le family officer, un chef d’orchestre dédié

A l’occasion d’un dossier présentant le métier de family officer, Laurent de Swarte a répondu aux questions d’Investir/Les Echos. Morceaux choisis de cet article accessible en ligne :

Tour à tour conseiller fiscaliste, psychologue, juriste, confident, gérant d’actifs, secrétaire privé… le family officer est à la fois le fil d’Ariane et l’homme de l’ombre qui se consacre à la gestion patrimoniale d’une famille.

Il est apparu outre-Atlantique au XIXe siècle, « dans les grandes familles américaines, comme les Rockefeller, qui ont éprouvé le besoin de s’appuyer sur une équipe de conseillers-gestionnaires pour s’occuper de leur fortune », nous apprend l’ouvrage* de François Simon et Laurent de Swarte, cofondateurs d’Agami Family Office. Aujourd’hui, son rôle n’est pas vraiment différent, à ceci près que le family officer du XXIe siècle dispose d’un champ d’action à l’échelle mondiale, grâce aux nouvelles technologies, pour prodiguer ses conseils patrimoniaux.

Multicompétences

Bien entendu, tout le monde ne peut pas bénéficier d’un tel homme de main. Seuls les plus fortunés peuvent y prétendre, ou, chez les jeunes pousses du family office, « des chefs d’entreprise qui n’ont pas vraiment de liquidités mais une valeur professionnelle prometteuse », assure Laurent de Swarte. (…)

Gestion de patrimoine au sens stricte (placements et stratégies d’allocation d’actifs), mais aussi planification successorale, philanthropie, gestion immobilière, optimisation fiscale… sa palette d’interventions est très large. (…)

« Il a une vision globale et de long terme du patrimoine de son client », ajoute Laurent de Swarte. Il revêt avant tout « un rôle de conseil. Il a une capacité de décodage de l’information et des risques [pour tel ou tel placement], pour que le client ait suffisamment de matière pour prendre la bonne décision ». Pour ce faire, il est particulièrement impliqué dans l’intimité de la famille. (…)

L’indépendance avant tout

Autre particularité de ce conseiller caméléon : l’indépendance. Le banquier privé est censé, lui aussi, avoir un rôle de conseil, mais il est aussi un vendeur de produits de placements, en priorité ceux de sa banque…

Le family office 3.0, autoédition par Agami, 15 €.

Article paru dans Investir.

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