Laurent de Swarte était interrogé par Gilles Pouzin dans son article « Banques privées : une segmentation de la clientèle selon la fortune » publié dans Le Monde ce jour.
« En pratique, la banque privée désigne des services de gestion financière plus pointus qu’à l’agence de quartier. « Les banques privées sont des fournisseurs de solutions d’investissement, mais au gré des évolutions concurrentielles, elles ont dû ouvrir le champ de leurs propositions », résume Laurent de Swarte, cofondateur d’Agami Family Office. »
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« Différence entre family office, banque privée et CGP » : Dans une banque privée, la finalité de votre interlocuteur, aussi bon soit-il, est de faire souscrire ses clients aux produits de la banque. La banque protège donc ses intérêts récurrents. Le CGP (Conseiller en gestion de patrimoine), souvent seul, conseille uniquement les actifs financiers sur lesquels il est rémunéré, les produits risqués étant souvent les plus rémunérateurs. Un family office indépendant se distingue donc des banques privées et des CGP par la largeur de son spectre d’intervention, son objectivité et son mode de rémunération transparent sous forme d’honoraires.
« La rémunération du family office doit-elle être décorrélée de la taille du patrimoine ? » : La rémunération du family office doit absolument être décorrélée de la taille du patrimoine. En effet, si la rémunération du family office était liée au montant du patrimoine, comment pourrions-nous expliquer à un client qui possède trois fois plus de capital qu’un autre, qu’il paiera trois fois plus cher pour un service strictement équivalent ? A l’inverse, nous rencontrons de nombreux entrepreneurs qui n’ont pas de patrimoine financier, mais qui ont besoin d’un accompagnement, que ce soit en termes de structuration ou de protection de leur famille par exemple.